Si le vignoble de Touraine est un vignoble historique, c’est qu’il est associé à la royauté par la présence des Châteaux de la Loire et des chasses qui étaient données.

Dans l’ombre de ses voisins de Chinon et Bourgueil (pour les rouges) et Vouvray à l’ouest ou Cheverny à l’est, Amboise, Chenonceaux et Oisly ont désormais des ambitions plus affirmées. Ces “Dénominations Géographiques Complémentaires” (DGC) avec celles d’Azay le Rideau et Mesland mènent leur “révolution” : Amboise a choisi de ne produire depuis 2019, que du Côt ou Malbec en rouge. (cépage ramené de son sud-ouest natal par François 1er) et du Chenin en blanc.

Oisly, c’est le berceau du sauvignon dans le Val de Loire – Fabel Barbou le plante en 1905 sur une première parcelle à partir d’une treille. Sur ces sols d’argiles sablonneux (type Sologne) le sauvignon trouve ici une expression de noblesse pour produire des vins très qualitatifs.

A Chenonceaux, les domaines sont souvent repris par des jeunes qui s’installent. Nous avons particulièrement apprécié les vins des Domaines des Pierre d’Aurèle très bien faits, la Piffaudière plus “natures” et ceux du Domaine de la Grange.

Très bel accueil aussi au Clos Roussely où Vincent, par ailleurs très bon communiquant – fait revivre un havre de tranquillité dans un domaine Clos ou les cépages autochtones et les classiques donnent des vins (de très bon niveau également) qui vieillissent quelques mètre en dessous des parcelles, dans des cuves intégrées au blocs de calcaires.
