Côte Chalonnaise

Une fois n’est pas coutume, c’est à la cave que nous festoyons avec un repas bourguignon presqu’entièrement préparé par la charcuterie du Cochon St Antoine à Dreux 

  • Gougères
  • Toasts de beurre de caviar
  • Chiffonnade de jambon blanc persillé
  • Coq au vin
  • Epoisse Berthaut
  • Moelleux au Chocolat

 

Incontournable de la côte chalonnaise, les Crémants de Bourgogne de Vitteaut-Alberti en version brut  Blanc ( – 40 % chardonnay – 40 % pinot noir – 20 % aligoté). Entrée en matière réussie avec un nez de fruit blanc et beaucoup de rondeur en bouche. B

 

 

 

L’aligoté du village de Bouzeron, lieu-dit les “Cordères” en 2014 de Jacqueson. C’est à la fruit fruité et iodé assez complexe déjà et vraiment intéressant. B+

 

Chateau de Chamilly Montagny “Les Bassets” 2012 – On revient à une expression plus simple d’un vin taillé pour l’apéritif avec beaucoup de fraicheur.  B –

 

 

 

Montagny toujours, “les Bassets” toujours mais cette fois en 2015 et en 1er Cru de chez Laurent Cognard. Là il y a du vin : On se bat pour savoir si la poire est plutôt Passe-crassane ou Williams. Ce qui est sûr c’est que l’intensité aromatique est magnifique au nez. On la retrouve magnifiée en bouche avec une finale légèrement minérale : Superbe ! A

 

 

Le Vin Mousseux rouge Méthode Traditionnelle de Vitteaut-Alberti : No comment l’originalité ne paye pas toujours ….

 

 

 

 

Ouverts 4 heures avant dégustation, le Givry 2016 du Domaine Mouton a semblé souffrir d’un volatile tout autre que le coq au vin… C’est dommage car cela se goute plutôt pas mal (une autre bouteille testée le lendemain (contrôle qualité oblige 😉 confirmera la gourmandise du fruit rouge acidulé de ce vin tout en légèreté. A revoir

 

 

En comparaison, le Pinot Noir 2015 de Laurent Cognard apporte toute sa générosité avec un fruit plus mûr et plus de densité. L’effet millésime sans doute.

 

 

 

Coup de Cœur en décembre, le  Givry 1er Cru Les Grands Prétans 2016 du Domaine Mouton tient toutes ses promesses : D’une puissance relative, ce vin joue sur un registre de classe naturelle portée par un élevage plus ambitieux. C’est déjà un joli vin mais assurément une belle bouteille à l’horizon de 4-5 ans : B+

 

 

 

La robe est plus claire et le vin est plus fin. Quelle jolie dentelle que ce Rully 1er Cru les Cloux 2016 de Jacqueson. Encore bien trop tôt pour l’apprécier vraiment mais je le vois à maturité avant le Givry 1er Cru : B

 

Mercurey Les 2 Terres 2015 de Laurent Cognard : Amateurs de bourgognes plus virils, laissons causer la bête qui répond de tac au tac à l’époisses qui ne demandait qu’à l’écraser ! Nez de cerise au kirsch et belle longueur en bouche – quelle puissance et quel plaisir déjà ! : A

C’est déjà la fin …

Rendez vous fin mars pour une autre session ” les appellations méconnues” !