Y a de la Pomme, mais pas que !

Le Calvados, c’est la distillation du cidre. Le cidre, c’est un jus de pommes (et poires pour l’Auge et le Domfron) fermentées.


L’appellation Calvados compte en fait 3 sous appellations : AOC Calvados, AOC Calvados Pays d’Auge et AOC Calvados Domfrontais
1- Le « Calvados » (70 % de la production) a une aire d’appellation qui recouvre une large partie de la Basse-Normandie et quelques communes aux confins de la Mayenne, de la Sarthe, de l’Eure et du pays de Bray en Seine-Maritime.
2- Le « Calvados Pays d’Auge » (29 % de la production), issu des sols de coteaux argilo-calcaires du Pays d’Auge, est le résultat d’une double distillation (alambic à repasse).
3- Le « Calvados Domfrontais » (1% de la production)a pour origine des sols schisteux et granitiques du massif armoricain, plus humides, très riches en poiriers. Au minimum 30% des poires à poiré sont introduites dans le cidre à distillation. Ce calvados est obtenu par simple distillation.

Née en 1960 la Maison Christian Drouin sous l’instigation d’un entrepreneur rouennais, Christian Drouin (Père) se lance dans la production de cidre et de calvados sur sa propriété du pays d’auge sur les monts de gonnevile près de Honfleur. Agissant vers la qualité ses produits s’illustrent lors de concours. en 1992 Christian Drouin transfère la production dans une autre ferme du XVIIème siècle à Coudray-Rabut près de Pont l’Evêque et rachète la cave de Domfront en lançant les Calvados Louis de Lauriston.
La maison Drouin récolte ses propres pommes une fois tombées et donc bien mûres et achète une partie de sa matière première à de petits producteurs locaux et familiaux sélectionnés.
Una alambic moderne à double distillation d’origine cognacaise est installé pour remplacer l’alambic ambulant qui avait rendu bien des services.
Avec le charentais, c’est la précision et la facilité d’élaboration qui est recherchée puisque sa programmation permet beaucoup de souplesse dans le paramétrage de l’alambic (températures, montées, durées).
Christian Drouin fils se démarque, en choisissant – à l’époque du café calva – de faire vieillir ses calvados et d’utiliser pour cela des fûts de qualité (dont certains ayant contenu du Xeres, Porto, ou du Cognac) et de lancer la marque à l’international ou la maison vend aujourd’hui 85% de sa production (avec notamment des gros marchés en Russie et en Ukraine) …
L’étiquetage se fait encore à la main …
En 2004, Guillaume Drouin, ingénieur agronome et œnologue prend la direction de la maison et lance de nouveaux produits comme les GIN qui représentent maintenant 15% des ventes.
Pour les Gins, chaque aromate est distillé séparément avant d’être assemblé dans une proportion unique pour un lot de 2850 bouteilles.