WHISKY AU GRÉ DU VIN – ARMORIK – 2024

Description

La genèse remonte au mois de Juin 2024 quand se sont ouvertes les portes de la Distillerie Wareghem à Lannion.

L’objectif était de sélectionner un fût de Whisky qui pourrait faire l’objet d’un embouteillage privée, une “édition spéciale”.

David Roussier, directeur de la distillerie nous accueille et nous rappelle l’histoire de la maison :

M. Wareghem arrivé de belgique en Bretagne pour le cadastre, se lance dans une activité de production de menthe et de triple sec.

Quelques années plus tard, avec Gilles Leizour aux commandes, les activités se sont repliées sur la production de chouchen mais l’histoire du whisky français pointe son nez : 1982 un whisky contenant une partie de production française est servies à la garden party de l’Élysée. De quoi donner des idées …

En 1993 la distillerie Wareghem se lance à Lannion avec une source d’eau locale la “Rest Avel” (demeure du vent en breton).

Après la réception des 2 alambics à repasse (pot still 1 Wash Still de 6.000 litres et 1 Spirit Still de 3.500 litres) conçus en Écosse mais fabriqués en France, l’aventure commence.

En 2024 donc, David Roussier est à la tête d’un des fleurons historiques du Whisky français et porte-étendard de l’IGP “Whisky Breton” qui emploie 25 personnes pour 6 m € de CA et qui propose des 15 ans en version régulière.

L’orge – bretonne quand c’est possible – brassée avec une eau locale et des levures fruitées est fermentée pendant 96 heures.

Une orge tourbée écossaise est utilisée pour produire le “Yeun Elez” fumé. Il est distillé pendant 2 semaines l’été (puis il faut tout nettoyer pour faire disparaître les arômes de tourbe).

La bière obtenue titre à 8.5°. Elle sera distillée deux fois dans ces alambics qui produisent 200.000 LAP (litres d’alcool pur) par an.

Sortant d’alambic à 73 degrés, elle est réduite à 63 degrés. Cette eau de vie de malt va vieillir dans les 3 chais de la distillerie au moins 3 ans (pour prétendre à l’appellation whisky) dans des fûts de bourbon (Jack Daniel’s, Buffalo Trace, Heaven Hill), de sherry (bodega Miguel Martinez), de Sauternes, de Chène roux, de Pineau des charentes, de Chenin, de Pacherenc, de Porto, de Madère. En tout 5.500 fûts dorment là perdant plus de 3% de volume chaque année avec la part des anges …

Soucieux de son ancrage en Bretagne et de son empreinte écologique, David Roussier relance la production de fûts bretons et investit dans l’optimisation de la ressource en eau car quoiqu’en disent les mauvaises langues, la Bretagne s’assèche 😉